Au début des années 2000, quand il accédait aux Thrones, il avait clairement ses plans pour rendre encore plus attractif et moderne le royaume du Maroc. Ce développement voulu et souhaité a été orienté également dans le secteur des sports notamment le football, considéré de nos jours comme le sport le plus populaire au monde. Deux décennies plus tard, la vision royale est devenue presque réalité. Le Roi Mohammed VI, guide suprême du royaume du Maroc, puisque c’est de lui qu’il s’agit a totalement métamorphosé le football marocain sur tous les plans.
En Afrique, rare sont les dirigeants qui accordent une place importante au sport dans leur politique de développement. Mais chez le monarque du Maroc, le sport est considéré comme un levier important dans la stratégie du développement du pays. Toute personne qui a déjà visité le royaume chérifien ou qui suit l’actualité sportive du continent ces dix dernières années, en sait quelque chose sur la politique sportive menée dans ce pays. Un investissement sérieux et visible lorsqu’on jette un coup d’œil sur la quantité et la qualité des infrastructures sportives mais aussi sur la qualité proposée par l’ensemble des catégories des équipes nationales et les clubs du championnat local.
Des infrastructures uniques dans le continent
Au Maroc, on ne rigole pas la construction des infrastructures sportives. Rien qu’à observer le complexe sportif Mohammed VI de Rabat-Salé, On s’en rend compte que l’autorité nationale a mis des moyens pour le rayonnement du sport marocain. Ce joyau bâti sur une superficie 30 hectares et inauguré en 2019 par le Roi himself est l’un des centres sportifs le plus sophistiqué et le plus complet du monde loin devant Clairefontaine le camp de base des bleus par exemple. En dehors de ce complexe, plusieurs stades modernes aux normes FIFA ont été construits à l’intérieur du pays. On a entre autres : le grand stade de Marrakech, le grand stade d’Agadir, le grand stade de Tanger, le stade de Fez, le complexe sportif Prince Moulay de Rabat ou encore le Stade Mohammed VI de Casablanca qui attestent du chantier colossal que les autorités royales ont abattu pour permettre l’éclosion du football local.
Une politique sportive et des résultats probants
Il est connu de tous que les nations qui pratiquent un football avancé sont des nations qui disposent d’importantes infrastructures dédiées à cette discipline. Dans la même veine, il est nécessaire que le continent africain qui peine à décoller sur le plan sportif comprenne que le développement du foot passe d’abord et nécessairement par le développement des infrastructures. Toutes les grandes nations du football dans ce monde ont d’abord investi dans l’aspect infrastructure et cela, le Roi Mohammed VI et le royaume du Maroc l’ont bien compris. Du reste, tous ceux qui ont déjà mis pied au complexe Mohammed VI de Rabat comprendront que les résultats des lions de l’Atlas à la dernière coupe du monde ne sont pas fortuits. Le football marocain rayonne dans le continent. Il y a les cas palpables des clubs comme RS Berkane, Wydad Casablanca ou encore le Raja de Casablanca qui dominent ces dernières années les compétions CAF. Toute chose confirme le bon niveau du championnat aussi perceptible à travers l’équipe nationale A’ vainqueur du CHAN 2020. Il y a aussi l’équipe nationale féminine qui a fait un très bon parcours lors de la CAN féminine 2024 organisée à domicile et sans oublier la sélection nationale, demi-finaliste du mondial 2022. Des résultats probants à mettre aussi à l’actif aussi du très influent président de la fédération royale marocaine de Football (FRMF) Fouzi Lekjaa.
Une expertise que profite bien au continent africain
S’il est unanime que le Maroc se présente aujourd’hui comme le pays qui dispose d’énormes infrastructures sportives sur le continent, force est de souligner que ces infrastructures servent aussi pour le continent. Le royaume dirigé par le Roi Mohammed VI s’est ouvert au reste de l’Afrique grâce à son excellente et vivante diplomatie sportive. En la matière, ce n’est pas un pays comme le Burkina Faso qui dira le contraire puisque depuis la suspension du stade du 04 Aout en 2021 par la CAF, les étalons toutes catégories ont élu pour domicile le Maroc pour recevoir leurs matchs. Et pas le Burkina Faso seulement. Plusieurs pays comme la Guinée, la Gambie, la Sierra Leone ne disposant pas de stades homologués se sont réfugiés également au Maroc pour disputer leurs matchs CAF. Pour les 3e et 4e journées des éliminatoires CAN 2023 par exemple, le royaume chérifien a accueilli une dizaine de matchs des pays « sans stade ».
« Au niveau de la coopération, au niveau de la fédération royale marocaine de football, notre travail provient de la vision développée par sa majesté, le roi du Maroc que Dieu l’assiste qui, en 2017, avait davantage prôné pour de coopérations sud-sud dans un état d’esprit gagnant mais également une plus grande implication du royaume sur le continent africain. Nous au FRMF nous appliquons cette vision royale qui implique 45 fédérations, toutes celles qui le demandent, qui porte le plus souvent sur l’organisation des matchs amicaux, sur l’échange d’expertises et d’expériences, la formation des entraineurs, la formations des formateurs, la formation VAR (assistance vidéo) », a expliqué Omar Khyari, conseiller du président de la FRMF.
Un effort d’investissement reconnu par la CAF et la FIFA
La vision royale pour le football marocain et africain a été reconnue et saluée par bon nombre d’observateurs et acteurs du football africain, mondial mais surtout par la CAF et la FIFA. Le 14 mars dernier, le président de la CAF Patrice Motsepe a remis un prix d’excellence pour des réalisations exceptionnelles dans le domaine du sport à sa majesté le Roi Mohammed VI du Maroc et son Excellence le Président du Rwandais Paul Kagamé. « La cérémonie de remise des prix du président de la CAF 2022 est importante et historique car la CAF, au nom des 54 nations africaines qui sont ses membres, exprime sa gratitude et son appréciation au Président Kagame du Rwanda et au Roi Mohammed VI du Maroc pour leur passion et leur soutien significatif au développement et à la croissance du football dans leurs pays ainsi que pour leurs contributions à rendre le football africain globalement compétitif et autosuffisant », a indiqué ce jour-là le patron de la CAF en présence du président de la FIFA Gianni Infantino.
« Le prix qui m’est décerné aujourd’hui est d’abord et avant tout un hommage au génie de l’Afrique et de sa jeunesse éclatante. (…) Dans mon pays le royaume du Maroc, j’ai tenu à faire du football un levier de réussite et développement humain durable. En plus d’être une passion et l’expression d’un talent créatif, le football est une vision d’avenir, un engagement de longue haleine, une gouvernance efficiente et transparente et un investissement dans les infrastructures autant que dans le capital humain. (…) Au-delà du verbe, le royaume du Maroc a, maintes reprises, prouvé par les actes que ses moyens, ses infrastructures et son expérience, notamment dans le football, sont à la disposition de tous les pays frères désireux, eux aussi, de faire de la jeunesse un levier d’espoir et de croissance » a réagi le souverain monarque à travers un discours lu sur place à Kigali juste après la remise du prix par son ministre des sports Chakib Benmoussa.
La CAN 2025 et la coupe du monde 2030 en ligne de mire…
Organiser des compétions et gagner des titres : c’est clairement l’objectif à court terme que se fixe le royaume. Après les organisations réussites du championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2018, la CAN féminine 2022 (Pays hôte pour celle de 2024), la coupe du monde des clubs 2013 et 2023, le Maroc s’apprête à accueillir la CAN 2025 sur ses terres 35 ans après avoir organiser une CAN. « Le Maroc n’a pas organisé la CAN depuis 1988, c’est donc une éternité pour le peuple marocain qui est extrêmement passionné par le football », a constaté Omar Khyari, membre de la FRMF. « Le Maroc est le seul pays (parmi les candidats pour accueillir la CAN 2025 ndlr) qui présente dans son dossier de candidature 6 stades qui sont déjà homologués par la CAF et la FIFA parce que le Maroc a déjà été plusieurs fois candidat pour l’organisation de la coupe du monde. Le Maroc présente une capacité d’hébergement le plus important du continent. Nous avons également une excellente mobilité au niveau des transports avec notamment le train à grande vitesse (le seul pays d’Afrique a le possédé) et aussi 15 aéroports internationaux », s’est défendu M.Khyari.
Rappelons que le 14 mars dernier, le Maroc a acté officiellement une candidature commune avec l’Espagne et le Portugal pour abriter la coupe du monde 2030.
Moumouni OUEDRAOGO
CS Médias