Ceci est la deuxième partie de l’entretien que Apollinaire OUEDRAOGO a accordé CS Médias. Dans cette partie, notre invité parle des droites télés en Afrique dans le monde de sport, la problématique des championnats à gradins vides en Afrique, etc… En rappel, Apollinaire OUÉDRAOGO fut joueur du RCK, aussi ancien dirigeant de club en Angleterre. Lisez plutôt

CS Médias : Aujourd’hui l’une des difficultés, c’est de faire revenir les supporters au stade. Si vous étiez aux affaires, quelle allait être votre solution à cette question ?

Apollinaire OUEDRAOGO : Je crois qu’il y a plusieurs solutions à ce problème mais à priori il faut vraiment penser sur l’impact néfaste que les médias étrangers jouent sur nos championnats en Afrique en général. Aujourd’hui, seulement avec 15 000 F tu as accès à tous les grands championnats européens à travers les différentes chaînes de télévisions. Ne n’oublions pas qu’à l’époque il n’y avait pas cette possibilité là, c’est pourquoi tout le monde partait au stade. Aujourd’hui les matchs de Tapsoba, Bertrand, Dango et autres auront forcement leurs effets sur le championnat Burkinabè, À cela s’ajoute malheureusement la médiocratie de certains de nos championnats en Afrique très pauvre pour produire du spectacle de qualité pour rivaliser contre ces championnats européens. La question qu’on doit se poser est de savoir : Que gagne les Burkinabè en suivant Edmond Tapsoba par exemple en Bundesliga chaque week-end au détriment du Faso Foot si ce n’est que voir Coca Cola, Gillette, Samsung ou Peugeot passer et repasser sur nos écrans dont les droits payés sont versés aux clubs et fédérations européennes pour mieux développer leurs championnats.
Sachant que les droits télé en Europe sont vendus en tenant compte de nos «views» en Afrique et au Burkina Faso également, qu’est ce que nous nous gagnons de cela ? Vous mettez EFO vs ASFA au même moment que Villarreal de Bertrand Traoré joue, une grande partie du public n’ira pas au stade à Ouagadougou. Ils vont suivre le match de Villarreal. Qu’est-ce qui est fait au niveau de la CAF. Je confirme en tant qu’ex président de club en Angleterre que 80% des revenus des clubs de première league proviennent de ces droits médiatiques alors qu’en Afrique plus de 80% proviennent de l’Etat. En Europe où on parle de liberté tu n’as pas accès à canal +, Bein Sport et autres comme en Afrique ; ne pensons-nous pas qu’il y a un problème ? Je dirais qu’à défaut d’une restructuration de l’accès à ces championnats, la CAF doit réclamer notre part du gâteau dans la répartition de ces droits télés à moins qu’il n’y ait du non-dit. L’Europe ne peut pas nous aimer tant en nous offrant les matchs gratuitement plus que leur propre population. Comme indication pour montrer les matchs de première league dans un bar d’un seul de mes restaurants je dois payer environ 10 à 15 millions de CFA par an et par restaurant ; cela peut être vérifié même en ligne. Donc il y’a de quoi se questionner, donc la CAF doit arrêter les jeux de marionnette et être courageuse et confronter ces medias car c’est notre droit parce que le plus grand marché de ces chaines c’est bien l’Afrique croyez-moi. Si les africains refusent de suivre canal + par exemple il n’existera plus et il faut me croire sur cela également. Les championnats européens ne seront plus les mêmes. Donc prenez conscience que nous sommes même peut être les plus forts dans ce jeu pour dicter aux autres car c’est l’Afrique qui a le plus grand marché d’ailleurs en Europe la majorité va au stade, c’est ici qui les gens suivront les matchs sur les chaines. Donc détrompez-vous, ils ne nous font pas de faveur, prenons conscience c’est nous le marché. Donc ça doit être GAGNANT- GAGNANT et s’ils ne veulent pas cela, crois-moi il y a également plusieurs moyens pour en prendre notre part sans l’avis de quelqu’un. Pourquoi pas dans l’avenir avoir notre propre CANAL+ pour servir notre immense continent et mieux en bénéficier. En rappelle, la première radio libre et même la première télévision libre privée en Afrique a vue le jour ici au Burkina Faso.

CSM : De nos jours, on parle de gestion à la FBF, pourtant hors-mis les ressources humaines, il n’y quasiment pas d’argent à gérer correctement car tout vient des subventions et les aides, alors comment faire pour rentabiliser la FBF ?

A.O : J’avoue que lorsque je vois des dirigeants se déchirer pour l’histoire des 84 millions de la subvention, ça fait pitié. Il y’a beaucoup d’opportunités et de possibilités pour faire beaucoup d’argents pour nos fédérations mais le problème est qu’il y a trop de limites en ressource humaine capable de developer des initiatives en ce sens. Nous sommes trop limités en Afrique avec peu d’idée pour produire et nous n’attendons que père noël même si ce n’est pas noël.
Aujourd’hui nos fédérations ne devraient même pas avoir besoin des ministères jusqu’au point que c’est soit les subventions ou nous disparaissons. Une Fédération qui n’est pas capable de générer de l’argent et qui se permet de ne pas savoir utiliser le peu, c’est très dommage.

CSM :C’est vrai que vous n’êtes pas candidats, mais votre proposition peut aider les autres.

A.O : Je pense que nous traversons une ère ou ça doit être un plaisir pour tout africain digne d’apporter sa pierre surtout ici au Burkina Faso. Donc je ne resterais pas indifférent à cela et je me mettrais toujours à la disposition du pays si toutefois l’occasion se présentait puisque j’ai même déjà eu à adresser cette intention à travers un écrit à Lazare Banssé il y a plus de deux ans de cela. C’est vrai que je n’ai pas eu de retour mais cela ne changera pas ma volonté de vouloir apporter ma part de pierre, s’il le faut, mais malheureusement j’ai l’impression qu’ici, il faut nécessairement être dans un camp pour pouvoir contribuer pourtant non.

CSM: Également sur la question des infrastructures. Aujourd’hui, le Burkina Faso ne dispose pas de stade pour accueillir un match international. Quelle analyse vous faites de cette situation ?

A.O : Pour cette question, je vois la rénovation du stade du 4 août qui est valorisée à 14 millards de FCFA. Oui tout le monde a besoin de nouveau et surtout quand c’est bien et beaux, moi je rêve de voir un stade comme Wembley ou le parc des princes au Burkina Faso un jour mais est ce qu’aujourd’hui le burkinabè a besoin actuellement de rénover un stade a 14 milliards pour jouer au football. 14 millards pour rénover un stade dans un pays ou le Président dit qu’il y a des régions où les populations se nourrissent de l’herbe ? Arrêtons. Pour moi c’est la CAF qui n’assume pas ses responsabilités également. Est-ce que c’est à la Fifa de nous dire qu’elle stade il faut en Afrique sans tenir compte de nos réalité socio-économiques ? Les normes d’un stade ne doivent pas être universelles comme la FIFA et ses complices à la CAF le font aujourd’hui. Dans un pays où presque la moitié des populations ne sait pas lire, on n’a pas nécessairement besoin de chaises numérotées pour que ce stade soit aux normes. Oui on n’a pas besoin de ce qui est beau, mais aujourd’hui je pense que la priorité du Burkina Faso exige que nous soyons conscients sur tous les plans et si c’est un stade en miroirs ou en or qui est défini homologué par la FIFA, je crois que c’est nous insulter de l’avoir. Et à cause de ça, le pays a joué pendant plus de 4 ans au dehors. Je trouve que c’est inconscient de la part de la FIFA et de la CAF. On ne se rend peut-être pas compte mais tout cela a contribué à détériorer l’atmosphère du sport sur le plan national. Du moment que le public ne communiait plus avec leur équipe, cela a créé un grand vide et comme la nature a horreur du vide cela a poussé tout le monde à s’ingérer dans ce qui ne les regardait pas, parler de la fédération, le ministère, les dirigeants de clubs, etc…Le plus petit problème d’avant s’expose aujourd’hui et c’est normal car cela permettait beaucoup de combler ce vide et surtout n’oublions pas que les athlètes sont aussi victimes car il est très difficile de passer plus de 4 ans sans communier réellement avec leur 12è homme.

CSM: On va parler des étalons qui sont engagés dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, comment vous voyez ce groupe aujourd’hui dirigé par Brama Traoré ?

A.O: Dès le tirage au sort, j’ai dit que le Burkina venait de recevoir son ticket pour sa première coupe du monde jusqu’à ce que l’ex entraîneur (Hubert Velud ndlr) fasse sa première sortie pour assombrir cette chance des étalons et j’avoue que ça révolte quand je voie cette qualification en train de glisser entre nos mains. Je connais ce groupe et le Burkina Faso était favori dans ce groupe, c’était regrettable que Hubert velud déclare l’Égypte favorite et pire il déclare publiquement qu’il utilisera ces éliminatoires pour préparer le CAN en son temps. Mais il devrait être traduit en discipline pour ne pas dire démit de ses fonctions. La même Égypte qui finit derrière le Burkina à la CAN, c’est fou on ne badine pas avec l’honneur national. Le Burkina Faso n’est plus une équipe qui se contera seulement d’être figurative, je suis désolé.
Mais je dirai que comme d’habitude, nous avons des problèmes sérieux avec notre équipe nationale parce que nous ne regardons pas d’où nous venons et d’où nous allons. Si je vous demande aujourd’hui de me donner l’identité du football burkinabè, pourriez-vous ? Je pense que non et c’est l’Afrique de manière générale. Il y a donc véritablement un manque d’organisation dans le football africain de façon générale. En tant que nation vous devez d’abord connaître votre identité de jeux et tout doit être développé autour de cette identité qui est vous. Même la formation de base dans les centres de formation doit tenir compte de votre identité, regardez autour le Brésil à son identité comme l’Espagne, l’Allemagne,…etc maintenant c’est la philosophie de jeux qui peut être de la responsabilité de l’entraîneur car chaque entraîneur a sa philosophie propre en lui mais l’entraîneur doit être recruté selon l‘identité du football du pays même les joueurs doivent être sélectionnés ainsi.
L’autre grand problème est que nous ne prenons pas conscience que nous devrions aussi travailler pour protéger et maintenir chaque cap que nous franchissons, nos critères de sélection si nous en avons sont nulles. Aujourd’hui, l’équipe nationale du Burkina Faso ne devrait pas être accessible à n’importe quel joueur, il faut aider les sélectionneurs et même les joueurs eux même en posant des critères de sélection conséquents. Nous devrions avoir de niveau bien précis que tant qu’un joueur n’a pas atteint ce niveau il ne peut pas être sélectionné. Le minimum c’est joué en D1 dans n’importe championnat du monde pour commencer sauf cas d’exception et après voir les temps de jeux, etc…et cela devrait être nos critères pour les sélectionneurs, après ont pourra avancer sur d’autres aspects comme le niveau des championnats où évoluent les joueurs, etc…C’est inadmissible qu’aujourd’hui le Burkina appelle des joueurs qui ne sont pas prêts, à un moment donné on avait 6 à 8 joueurs sélectionnés qui évoluaient en D2, D3, D4, etc… C’est tout simplement inacceptable, il faut mettre des caps et critères de sélection ça va même pousser les jeunes à travailler plus dur en club pour mériter leur sélection au lieu de passer le temps à tricher ou manigancer leur sélection, souvent payer pour leur sélection on a tout entendu en Afrique. On ne peut pas avoir de sentiment pour sélectionner ceux qui doivent défendre les couleurs nationales, c’est les meilleurs du moment qui doivent être sélectionnés. Arrêtons notre hypocrisie et pensons une fois au moins au pays. Regardez vous-même notre manière de sélectionner : on avait une quinzaine de joueurs en essai au Maroc alors que nous sommes en pleine compétition qui pouvait faire une histoire pour le Burkina parce que la qualification au mondial prochain est possible pour les étalons et c’est en ce moment qu’ont fait des essais ? D’ailleurs, il faut savoir une chose que l’équipe nationale n’est pas faite pour essayer des joueurs, on appelle celui qui est prêt pour défendre les couleurs en ce moment.
Comment expliquer qu’à ce moment crucial on laisse un joueur comme Hervé pour Kylian ? D’abord un enfant qui n’est pas prêt pour la sélection, j’admire la détermination de Kylian et son patriotisme de vouloir défendre les couleurs de son pays d’origine mais pour le moment il n’est pas prêt pour l’équipe nationale alors pourquoi forcer ? Le Burkina et l’Afrique produit tellement de bons gardiens de but que personne ne peut me justifier la sélection des deux binationaux à ce poste.
Egalement il faut reconnaître que nous ne fonctionnons pas avec des programmes pour aider nos équipes nationales ; en Afrique nous fonctionnons avec le moment et non avec le temps. Je crois que nous avons aussi besoin d’apprendre à fonctionner avec le temps avoir aussi de programme à long terme et arrêter les courses inutiles et se mettre à travailler avec le temps et avec des programmes bien définis à des termes courts, moyens et longs. C’est ce que ceux qui nous dominent font. Par exemple la Belgique, à un moment donné avait instauré un programme depuis leur formation de base et relatif à leur identité et certains aspects de ce programme a fait sujet de moquerie par d’autres pays européens. Mais dix ans après la Belgique a été première nation FIFA parce que c’est justement cet aspect paru ridicule en son temps qui a produit des Hazard, D des Lukaku et autres. C’est pour dire que le football africain de manière générale a besoin de cette organisation. Nous devons avoir notre vision avec notre identité depuis la formation de base, avoir notre système propre en nous décliné pour nous avec nos valeurs culturelles et morales prises en compte et arrêter de croire que collectionner les diplômes européens de gauche à droite nous donnerons la coupe du monde. Leurs systèmes sont propres à eux et ont étés élaborés en prenant en compte beaucoup de facteurs culturels, climats, moraux, etc…. C’est vraiment dommage car l’Afrique est capable de dominer le monde sur le plan sportif surtout footballistique mais nous ne sommes pas encore réveillés pour comprendre cela. C’est dommage.

CSM: Que pensez-vous de la question d’indiscipline qui est évoquée dans le groupe des étalons ?

A.O : Je pense que c’est vraiment déplorable que c’est de cette manière que nous exposons nos athlètes au reste du monde sur ces termes lourds et indignés « indiscipline ». En Europe on attend plus ces termes dans les sélections par contre en Afrique on se règle les comptes avec. Du Cameroun, Cote d’ivoire, Gabon en passant par le Togo d’Adebayor, etc…. Quand je parle d’avoir notre propre programme de formation qui tient aussi compte de nos valeurs c’est justement tout ça aussi. Des fois, moi j’ai envie de demander : est-ce qu’on a un problème de transition générationnelle ? Où à chaque fois on a l’impression que les joueurs qui ont servi la nation sont jetés à la porte de manière ingrate. Aujourd’hui c’est Bertrand, Dayo demain ça sera Tapsoba, Dango etc…

Vous savez, l’Afrique reste le seul continent qui ne connaît pas la valeur de ses légendes. Donne moi un seul joueur africain qui on a son statut devant un stade où dans une rue en Afrique ? On n’en trouve pas et ça veut dire beaucoup de choses. Au Burkina par exemple, lorsque la réfection du stade sera finie, c’est la photo de IB ils vont mettre à l’entrée après avoir délogé celui de Rock ou de Damiba.
Mais en ce qui concerne les anciens joueurs, le problème est que nos fédération n’ont même pas de projet pour profiter de ces anciennes gloires, donc on préfère les rejeter et comme nos programmes sont arbitraires ou momentanés, nous ne parvenons pas à faire de transitions dignes donc il faut toujours maltraiter pour s ‘en débarrasser parce qu’on croit qu’ils sont une menace à leurs positions alors que rien ne vaut que de permettre à la connaissance de s’exprimer et permettre à l’expérience de ce faire valoir. Toutes ces anciennes gloires ont acquis des expériences qu’on ne peut pas acheter avec de l’argent donc il faut leur permettre de se faire valoir, profitons d’eux.

CSM: Il y a aussi la question des binationaux, comment convaincre un binational de jouer pour le Burkina Faso si à la fin on voit que l’ancien joueur est jeté à la porte sans merci ?

A.O: Je pense bien que nous parlons de ceux qui ont la nationalité burkinabè-européenne. Ce problème de binationaux est très sérieux Donnez moi le nom d’un seul étalon binational qui a fait mieux que les nationaux dans notre histoire. Je ne dis pas qu’il n’y en aura pas mais pour le moment je pense que c’est un faux débat. Aucun pays au monde ne doit marchander son patriotisme. C’est une question de cœur donc faire la course à un joueur de venir porter les couleurs nationales n’a pas de sens. Il y a beaucoup de facteurs que ces athlètes ont à prendre en compte pour faire leur choix donc ayons pitié d’eux aussi souvent. C’est très simple il faut travailler de sorte à être envié et les meilleurs vous chercheront d’où ils sont. Vous n’auriez pas besoin de courir derrière eux. Tout le monde veut faire partir des meilleurs, si nous chiffonnons Bertrand ou Edmond aujourd’hui arrêtons de jouer au surpris quand Farzan fuit ailleurs.

CSM: Parlant de binationaux quel est votre avis sur le poste d’Aristide Bancé comme charge de détection de ces binationaux ?

A.O: Je pense qu’il faut faire attention ici parce que Aristide c’est un nom qui revient beaucoup dans le milieu du football burkinabé et comme je l’ai déjà dit nous avons tous cette responsabilité de protéger les anciennes gloires. Mais ceci dit, je trouve qu’il s’expose beaucoup aussi mais sûrement peut être parce qu’il a la rage de vouloir contribuer. Il l’était sur le terrain quand il jouait, rappelez-vous lorsqu’il avait été nommé team manager j’avais dit à son temps que c’était une grosse erreur et que ça allait être une source de problème tout simplement parce que tout était ambigu sur son rôle et rien n’était clairement défini de ce qu’on pouvait attendre de monsieur Aristide, pire il avait lui même tenu des propos dès sa prise de fonction qui indiquait qu’inévitablement, il allait avoir de clash entre lui et l’entraîneur d’abord et aussi avec les joueurs comme Aristide lui-même a avoué par la suite que son problème avec les joueurs c’était du fait qu’ils voulaient instaurée la discipline. Mais j’avoue que ce n’est pas à lui d’instaurer une discipline quelconque pour l’entraîneur. Il y a des entraîneurs qui savent tirer le meilleur sur les joueurs dits indisciplinés comme Suarez, Cantona, Gascogne, donc j’avoue que tous les ingrédients étaient réunis pour que Aristide clash avec l’entraîneur en son temps.
Je crois qu’il avait été simplement vendu aux délestages mais il doit aussi être prudent car sa volonté de vouloir bien faire ou vouloir trop faire risque de le nuire.
Donc en ce qui concerne sa nomination actuelle, c’est vraiment insensé. Moi personnellement j’ai du mal à comprendre son rôle et si nous ne savons pas comment profiter d’Aristide, ce n’est pas la peine de lui créer plus de problèmes. Comme je l’ai déjà dit, il y a beaucoup de facteurs pris en compte pour faire le choix de joueur pour une sélection nationale donc arrêtons de se ridiculiser en ce sens. Remettons nous au travail pour devenir les meilleurs en tant que fédération, en tant que championnat en tant que centre de formation et en tant qu’équipe nationale et tout le monde va courir pour vouloir faire partir du meilleur c’est aussi simple que cela.

A suivre…

CS Médias

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